TCA, ALIMENTATION ET CONFINEMENT
En cette période particulière, nous nous retrouvons seul face à nous même. Le stress, l’ennui et la promiscuité sont aujourd'hui les synonymes de nos journées. Ces facteurs combinés sont une véritable bombe à retardement. Notre alimentation doit répondre à un équilibre entre nos dépenses et nos besoins. Toute modification de cet équilibre, peut majorer des prises alimentaires compulsives, hyperphagiques, tachyphages et sont tournées vers des aliments à haut potentiel calorique : les aliments palatables. Ces dernières sont le résultat mathématique d’une alimentation hypocalorique et hypoglucidique. Diabolisés par une société qui prône minceur et contrôle de soi, les féculents sont les premiers évincés du jeu. Société où tant de contradictions et de dualités, ne font qu’accentuer l’idée que le plaisir des papilles doit rimer avec privation, punition, culpabilité et restriction.
Alors comment faire face à ces idées en cette période de tête à tête avec vos placards et où cette petite voix sous susurre de tout vider ?
A mon sens le premier point essentiel est la bonne couverture des besoins nutritionnels. La faim, est un facteur de risque pour alimentation compulsive. Le deuxième axe et pas des moindre, est de faire face à cette voix qui vous dicte et vous pousse à vous auto-flageller et à culpabiliser. Cette voix, c’est l’addiction. L’ addiction, ce bourreau, contre qui la lutte devient impossible et douloureuse. Une diététicienne peut vous accompagner à mettre en lumière votre champs des possibles, à vous guider pour lutter afin être autonome face au trouble.
Le début du changement c’est lorsque vous choisissez de changer et de donner un tournant à votre vie.
Ma diététique ne se résume pas au choix des « super aliments », aux « bonnes » quantités, aux « recettes healthy », ma vision de la diététique c’est une meilleure écoute de soi, c’est revenir aux bases, c’est manger et en avoir conscience, c’est accepter les aliments, accepter et intégrer les informations qu’ils nous donnent, c’est se recentrer sur ce que l’on ressent, sur ce que l’on vit. Car nous devons manger pour vivre certes mais le plaisir nous fait vivre aussi. Voilà les axes principaux de mes prises en charges, une multitude d’outils que je personnalise au cas par cas.
ARTICLE RÉDIGÉ par Morgane BERTAUD – Diététicienne Nutritionniste