Bye-bye 2020 !
On peut enfin le clamer haut et fort tous ensemble ! Cette sombre année aura marqué les esprits du monde entier de par sa particularité exceptionnelle. En effet, le coronavirus a véritablement bouleversé nos attitudes et habitudes du quotidien. En plus du grand nombre de décès provoqués par la Covid-19 et de toutes les galères professionnelles déclenchées de par l’épidémie, cet isolement commun forcé a provoqué de grands dégâts psychologiques chez de nombreuses personnes. De ce fait, le confinement a causé et cause encore un degré considérable de craintes, remises en question, inquiétudes chez des millions d’êtres humains. D’une certaine manière tout cela semble tristement évident car être obligé de rester à domicile n’est naturel pour personne.
On a tendance à l’oublier et à le considérer comme acquis mais se sentir libre de faire ce qui nous chante est hyper important pour notre construction psychologique. Préserver des liens sociaux est aussi essentiel pour l’équilibre du bien être personnel. Mais ne pouvant pas profiter pleinement du grand air et de ses proches, cette situation anxiogène et morose a incité et incite vivement les gens à s’ennuyer, à se replier sur eux-mêmes et à déprimer. Car cette isolation générale entrave cette soif de liberté et gaité indispensable aux humains. Nous avons dû par conséquent nous habituer à ce nouveau mode de vie compliqué. Et comme il a été indiqué précédemment, la tâche n’a vraiment pas été facile pour certains car nombreux sont ceux à avoir développés différents maux comme des troubles du sommeil, des régimes intensifs, perte d’appétit ou encore des douleurs au crâne.
Mais ce cas précis s’est observé principalement chez des individus souffrant au préalable de troubles d’affections préexistantes. Et les personnes âgées sont d’ailleurs les principales victimes de cet isolement. Car nombreux sont morts de solitude par ce manque de contact social qui a grandement détérioré et/ou accéléré la chute de leur état de santé physique et psychologique.
Désormais, par crainte de mourir à cause du virus, les plus mûres de ce monde ne rencontrent que très rarement leurs familles et amis afin de se préserver. Situation qui les mure dans un silence éternel et pesant. Le terme de la « mort sociale » est alors apparu. Et les chiffres ne sont pas bons à entendre. Selon une étude récente menée par les Petits frères de pauvres, « 900 000 personnes âgées de 60 ans et plus se sont isolées de leurs familles et de leurs amis lors du premier confinement ». Et toujours selon cette même étude « plus de 650 000 français n’auraient pas eu de confident pendant le premier confinement ».
En bref, 2020 était une triste époque, n’est-ce pas ?
Mais désormais elle est derrière nous. Pas question de se retourner vers elle ! Car malgré le fait que le virus court encore de pays en pays, l’espoir renait dans le cœur des terriens avec l’apparition d’un potentiel vaccin efficace.
Alors on croise les doigts, on garde espoir et nous sommes tous prêts à ouvrir chaleureusement nos bras à 2021. Nous aspirons tous à retrouver pleinement notre liberté, sans crainte d’être contaminé ou de ne contaminer personne autour. En bref, il nous tarde de vivre, découvrir, expérimenter et évoluer personnellement, à nouveau, tout le long de cette année qui nous attend.Mais, vous savez bien que cette fameuse période de début d’année rime depuis toujours avec résolutions. Certains n’en prennent pas du tout. Mais il a été observé qu’à travers le monde cette idée de reprendre sa vie en main au début de chaque nouvelle année était un peu propre à toutes les cultures. Ce qui signifie par conséquent que c’est une véritable dynamique individuelle mais qui est partagée à l’international.
En effet, c’est au mois de janvier que les êtres humains ont pour habitude de se fixer des objectifs de vie plus ou moins ambitieux et cohérents. Les termes varient selon les envies et aspirations de chacun. Selon une étude réalisée il y’a 5 ans par l’IPSOS pour répondre au questionnement de la Fédération Française d’Éducation Physique et Sportive, « l’envie de passer de vrais moments de détente arrive en première position des bonnes résolutions à suivre (38%) ». Ce qui au passage confirme bien le fameux cliché que les français sont d’éternels stressés qui courent partout et tout temps. En deuxième position du classement se positionne « l’envie de faire plus de sport (34%) ». Et enfin, à la dernière place du podium se place « l’envie de plus voir sa famille et/ ou ses amis (28%) ».
Mais les objectifs que l’on entend aussi fréquemment fuser sont souvent de cet ordre-là : « Cette année, c’est une certitude, j’arrête de fumer ! » ou « je vais travailler d’arrache-pied mon fessier pour cet été », « je m’engage à réduire ma consommation d’alcool » ou encore « Dorénavant, je vais lire plus de livres et me cultiver. Finit toutes ces âneries télévisées ! ».
Mais que nenni.
Car il a été observé que suite aux célébrations des vacances de Noël, de nombreuses personnes reprennent du poil de la bête et se sentent plus à l’aise et détendues. Par conséquent, leur envie de se développer personnellement et d’être épanoui sur le long terme se fait de plus en plus ressentir. Une certaine euphorie générale éclot et est alors partagée. Leur provoquant alors à tous l’idée de se fixer des résolutions de vie à suivre et de les respecter à la lettre.
Mais dès que toute cette euphorie festive passagère s’est estompée, que tout le monde est rentré chez soi, que la rentrée a sonné et que les obligations croulent, la motivation redescend aussi d’une traite chez ces grands rêveurs.
Et une fois de plus, les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Une étude réalisée en Angleterre affirme que 63% des personnes s’étant fixé des objectifs de vie à suivre suite à la célébration du début d’année ont échoué. Mais ce n’est pas le comble, l’autre chiffre est encore plus comique. 66% des interrogés ont reconnu avoir délaissés et oubliés leurs résolutions un mois après le nouvel an. Ce qui démontre bien que celles-ci sont généralement énoncées mais que très rarement tenues sur le long terme.
En fait, le problème qui se pose à ces gens-là est que leurs résolutions sont bien trop vagues. Ils les prennent trop à la légère. Il est évident qu’un objectif à atteindre implique une organisation continue. Et pour réussir tout cela il faut y ajouter des chiffres. Par exemple « combien de fois par semaine je m’engage à faire de l’exercice physique ? » ou « combien d’heure de relaxation et méditation je m’octroie chaque jour ? » ou encore « Combien de temps vais-je réduire ma consommation quotidienne d’écrans numériques ? ». En bref, vous m’avez compris, c’est en se fixant un cadre définit et en étant rigoureux que l’on atteint ses objectifs. Ce n’est pas une tâche facile, c’est sûr, mais si on ne le fait pas, il n’est pas nécessaire de se plaindre après de ne pas avoir réussi à tenir ses bonnes résolutions.
Dans un autre contexte, de nombreuses personnes souffrent véritablement de toute la pression causée par ces fameuses résolutions de fin d’année. Certains vivent extrêmement mal la situation quand entour d’eux, les gens s’exclament en cœur qu’ils ont prévu cette année de trouver l’amour, d’évoluer dans leur carrière professionnelle, de s’adonner à fond à leur passion sans limite, de gagner plus d’argent blablabla… En bref, toutes ces motivations propres aux autres poussent et incitent maladroitement certaines personnes influencées à en prendre. Quelque peu impressionnées par le courage et la détermination de tous ces individus motivés, ces dernières se fixent parfois des objectifs inatteignables. En quête de recherche personnelle, ces personnes sont peut-être parfois plus fragiles qu’elles ne le pensent. Elles souhaitent alors surement se prouver à elles-mêmes et au monde entier qu’elles peuvent le faire et réussir. Ce qui est absolument génial et respectable en somme. Cependant la pression est telle pour certains, qu’elle peut parfois en devenir maladive et dangereuse.
De ce fait, des individus ayant entendus par exemple que Lucas s’adonnait à une telle cadence sportive, vont les inciter à faire de même. Mais malheureusement, leur condition physique ne leur permet peut-être pas de tenir une telle pratique sportive aussi soutenue. Malgré cela, certains persévèrent tout de même en s’assurant du fait qu’ils peuvent réussir à se dépasser. Pendant que d’autres pensent qu’ils se doivent de le faire car « tout le monde » y arrive. Et que par conséquent, ils se sentent obligés de faire même. Or, en agissant de la sorte ils rentrent inconsciemment dans un cercle vicieux, obnubilés par un objectif irréaliste à atteindre.
Et en suivant cette détermination-là qui n’est autre que destructrice, certains s’abiment et/ou s’épuisent physiquement ou moralement parlant. Provoquant alors par exemple des crises d’angoisse à répétition, des fractures physiques ou des régimes trop stricts et restrictifs pouvant causer des troubles du comportement alimentaire.
Dans ce genre de situation, il se révèle être alors indispensable de se poser les bonnes questions au bon moment. Est-ce que cette résolution n’est-elle pas disproportionnée ? Correspond-t-elle vraiment à mes capacités physiques et à ma situation psychologique de l’instant-t ? De ce fait, il faut savoir valser avec ses objectifs tout en restant réaliste avant tout. Mais ils sont bien trop nombreux à l’oublier ou à ne pas l’accepter.
Car ce constat sur soi-même peut être tout à fait être douloureux à émettre et à reconnaître. C’est évident par ce que d’un coup, tout s’effondre. L’objectif rêvé n’est plus, et par conséquent, on ne sent pas à la hauteur de son souhait le plus cher. De suite, des remises en question négatives nous hantent et nous amène à tout remettre en question sur notre propre vie. Ce qui peut parfois nous pousser à se dire que l’on est nul et bon à rien. Alors que tout cela reste faux et infondé en tout point. C’est un fait, on a facilement tendance à dramatiser ce genre de situation bien trop rapidement. En effet, cette frustration est désagréable, mails il faut garder la tête froide et prendre conscience des qualités et talents qui sommeillent nous. Mais il est vrai, je vous l’accorde que prendre ce recul n’est pas une tâche facile à effectuer….
La pression qu’impose les traditionnelles résolutions de début d’année fragilise aussi grandement des gens qui plein de bonne volonté peinent à les mettre en place. L’effort est parfois très difficile et par conséquent ils craquent et se détestent pour cela.
Or il ne faut surtout pas avoir crainte de ses failles. Ces dernières nous hantent telles des sirènes nous incitant à tous lâcher. Et même s’il reste difficile de leur résister, il faut alors persévérer. Et c’est en cela que l’objectif est beau. Attention, en revanche lorsque le corps ou l’esprit ne le permet plus mais qu’il reste quand bien même de la motivation, il faut savoir s’arrêter, s’écouter et se respecter. Le combat aura été merveilleux dans tous les cas. Car l’on aura donné le meilleur de nous-même et c’est bien le principal. Nous ne sommes pas des super héros qui peuvent tout faire en tout temps. Mais nous ne sommes juste que de simples êtres humains avec nos capacités physiques et morales et nos rêves. Laissons-nous alors notre chance mais ne soyons pas trop dur avec nous-même. Et tentons au maximum de ne pas s’infliger une pression dévastatrice pour rien. La Coach de Vie Geneviève Foret va tout à fait dans ce sens. Elle explique d’ailleurs à quel point il reste compliqué et difficile de se tenir à ses engagements et résolutions sur le long terme « Changer une habitude ou un comportement demande du temps, implique des contraintes et requiert de la volonté. Il faut environ 21 jours pour créer une nouvelle connexion neuronale et donc un nouveau réflexe. Si on n’a pas l’habitude de se contraindre à certaines choses, tout ce qui nous demande un effort devient extrêmement compliqué. Pour tenir ses bonnes résolutions jusqu’au bout, la première chose est de se fixer un seul objectif à la fois. Il faut que cet objectif soit atteignable, précis, mesurable et il est important que la personne ait réellement envie de l’atteindre.
Alors en étant réaliste et motivé vous pourrez aisément atteindre vos résolutions, c’est une certitude. 2021 nous attend, avançons vers elle confiant et motivé mais pas stressé.
Bien à vous,
Pierre